Le chômage a augmenté de 0,2 % au troisième trimestre 2024 en France métropolitaine


28 octobre 2024

Le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A est en hausse de 0,2 % entre juillet et septembre 2024 en France métropolitaine (après – 0,4 % le trimestre précédent), selon les données publiées par la Dares et France Travail le 25 octobre 2024. Sur un an, il augmente de 0,1 %.

Selon les données fournies par la Dares et France Travail le 25 octobre 2024 (données CVS-CJO), le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A (sans emploi et tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi) en France métropolitaine a augmenté de 5 300 personnes, au troisième trimestre 2024 (+ 0,2 %). Leur nombre atteint ainsi 2 814 000. Pour ce qui concerne la France entière (hors Mayotte), la hausse est également de 0,2 % sur le trimestre, soit 3 021 600 personnes inscrites en catégorie A (+ 0,0 % sur un an).

Hausse du nombre total de personnes en recherche active

Si on ajoute aux demandeurs d’emploi de catégorie A tous ceux qui ont exercé une activité réduite et qui sont tenus de rechercher de manière active un emploi (catégories B et C), ce sont 5 123 700 personnes qui sont inscrites à France Travail en métropole, entre juillet et septembre 2024. Ce chiffre est en hausse de 0,2 % sur le trimestre et de 0,9 % sur un an.

Dans le détail, les inscriptions en catégorie B (personnes exerçant une activité réduite courte) augmentent de 1,1 % (+ 3,9 % sur un an), tandis que celles en catégorie C (personnes exerçant une activité réduite longue) reculent de 0,2 % (+ 0,7 % sur un an). Le nombre des demandeurs d’emploi en catégorie D (sans emploi et non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi) et de ceux en catégorie E (personnes non tenues de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi) progressent respectivement de 0,8 % (- 3,6 % sur un an) et de 1,7 % (+ 4,9 % sur un an). Toutes catégories confondues, 5 853 700 personnes étaient inscrites à France Travail au troisième trimestre 2024 en métropole (contre 5 833 500 au deuxième trimestre), soit une hausse de 0,3 % (+ 0,8 % sur un an).

Recul du chômage chez les jeunes

Au troisième trimestre, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A baisse de 0,9 % pour les jeunes de moins de 25 ans. Il augmente en revanche de 0,1 % pour les 25 à 49 ans et de 0,8 % chez les 50 ans ou plus. Sur un an, il progresse de 0,9 % chez les jeunes et de 0,3 % chez seniors, tandis qu’il recule de 0,2 % chez les 25-49 ans.

Du côté du chômage de longue durée, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an en catégories A, B, C en métropole est en hausse de 0,4 % au troisième trimestre (+ 1,0 % sur un an), soit 2 236 200 personnes concernées. Ces derniers représentent 43,6 % du total des chômeurs inscrits au sein de ces catégories, un pourcentage en augmentation de 0,1 point par rapport au trimestre précédent (+ 0,1 point sur un an). L’ancienneté moyenne des demandeurs d’emploi (en catégories A, B, C) s’élève à 626 jours, comme au deuxième trimestre 2024.

Baisse des entrées et diminution des sorties

En métropole, le nombre moyen d’entrées en catégories A, B, C diminue de 4,6 % au troisième trimestre 2024 (- 2,7 % sur un an). Les entrées pour retour d’inactivité (- 13,9 %), réinscription rapide (- 7,8 %), démission (- 5,4 %), rupture conventionnelle (- 4,3 %), autre licenciement (- 4,0 %) et fin de mission d’intérim (- 2,9 %) sont en baisse. Les entrées pour licenciement économique (+ 5,7 %) et fin de contrat (+ 1,5 %) sont en hausse et celles pour première entrée sur le marché du travail sont stables. Au total, France Travail et la Dares indiquent que 517 400 personnes s’étaient nouvellement inscrites au troisième trimestre à France Travail en catégories A, B, C en métropole (542 300 DOM compris, hors Mayotte).

Par ailleurs, le nombre moyen de sorties de France Travail a reculé de 4,9 % sur trois mois (- 2,0 % sur un an), avec 508 400 personnes concernées (533 100 DOM compris, hors Mayotte). À l’exception des sorties pour arrêt de recherche (maternité, maladie, retraite) qui augmentent de 0,9 %, tous les autres motifs sont en baisse : reprise d’emploi déclarée (- 9,4 %), entrée en stage ou en formation (- 7,3 %), cessation d’inscription pour défaut d’actualisation (- 4,2 %) et radiation administrative (- 2,9 %)